Écoutez Reggiani
“ Vois-tu, je veux beaucoup. Peut-être tout :
L’obscurité des chutes infinies
Et le jeu scintillant des montées lumineuses.
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Tant d’autres vivent qui ne veulent rien
Que rassasient les mets légers
De leurs sentiments lisses.
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Mais toi, tu te réjouis de tout visage
Qui sert et qui a soif.
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Tu te réjouis de tous ceux qui se servent
De toi ainsi que d’un outil.
Tu n’es pas encore froid l
L’heure n’est point passée
De plonger dans le devenir
De tes ténèbres où se trahit la vie avec sérenité.”
Rainer Maria Rilke, (1875-1926)