Les Amis d'enfance
Je me souviens du grand cheval
Qui promenait tête et crinière
Comme une grappe de lumière
Dans la nuit du pays natal .
Qui me dira mon chien inquiet ,
Ses coups de pattes dans la porte ,
Lui qui prenait pour du gibier
Le tourbillon des feuilles mortes ?
Maintenant que j'habite en ville
Un paysage sans jardins ,
Je songe à ces anciens matins
Tout parfumés de marguerites .
Publié dans la plaquette -- première édition de la Maison de la Culture de Bourges en 1965