Il y a
qui me siffle aux oreilles
ce crissement rouillé
Il y a
l’âme vieille
calée sur une chaise
Il y a
qui me bercent
les cordes de Paco
et la voix d’Amalia
et la voix d’Amalia
- *
des trains vont s’en aller
porter les immobiles
et laisser sur le quai
des regards vacillants
traverser le colza
qu’on respire en mémoire
dans l’espace hermétique
- *
Commentaires 1
dans le mouvement du voyage, de l'hermétique et des fenêtres...ta poésie sonne le silence des notes.