Rencontre avec Nicolas Bouvier
Photographie de Jean Mohr 1960 - Les Haudères (VS) Suisse . Et tout ce que font les hommes , là - haut , les femmes le font , sachant faucher et sachant traire , parce qu’ à la montagne , pour que la terre porte son fruit , il y faut les bras de tout le monde … C.F Ramuz - Le village dans la montagne (Texte et photo choisis par Nicolas Bouvier dans "Entre errance et éternité -Regards sur les
Photographie de Jean Mohr 1991- Pakistan — Construction d’un bisse :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Va vers la fourmi , paresseux , et inspire-toi de ses oeuvres Bible-Proverbes 6.6 ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: (Texte et photo choisis par Nicolas Bouvier dans
Voilà les passages où Nicolas Bouvier évoque Flaherty et le tournage en 1934 du film l'homme d'Aran : Extraits de "Journal d'Aran et d'autres lieux" , Petite bibliothèque Payot/Voyageurs - 1993 Lien vers le film de Flaherty :ICI
Nicolas Bouvier a séjourné dans les îles d'Aran en février 1985 ; dans son journal d'Aran et d’autres lieux(1990) il évoque longuement - de la page72 à la page79 dans l'édition "Petite bibliothèque Payot/Voyageurs de 1993 - le tournage du documentaire de Robert Flaherty : l'homme d'Aran (1934) avec la séquence des currachs dans une mer déchaînée: « Dans une séquence terrifiante de tempête
Love Song III Quand tisonner les mots pour un peu de couleur ne sera plus ton affaire quand le rouge du sorbier et la cambrure des filles ne feront plus regretter ta jeunesse quand un nouveau visage tout écorné d’absence ne fera plus trembler ce que tu croyais solide quand le froid aura pris congé du froid et l’oubli dit adieu à l’oubli quand tout aura revêtu la silencieuse opacité du houx
Je suis parvenu à la conviction que quelles que soient les conneries que l’on puisse faire sur le plan pédagogique, il y a des valeurs qui font le carat, qui résistent. Elles peuvent rester sous terre pendant quarante, cinquante ans. Mais aussitôt qu’on leur donne de l’air, elles sont là. Une chose qui me touche beaucoup dans le monde slave, c’est une forme de piété candide, innocente, assez
J’aurai longtemps vécu sans savoir grand-chose de la haine. Aujourd’hui j’ai la haine des mouches. Y penser seulement me met les larmes aux yeux. Une vie entièrement consacrée à leur nuire m’apparaîtrait comme un très beau destin. Aux mouches d’Asie s’entend, car, qui n’a pas quitté l’Europe n’a pas voix au chapitre. La mouche d’Europe s’en tient aux vitres, au sirop, à l’ombre des corridors.
La dernière douane Depuis que le silence n’est plus le père de la musique depuis que la parole a fini d’avouer qu’elle ne nous conduit qu’au silence les gouttières pleurent il fait noir et il pleut dans l’oubli des noms et des souvenirs il reste quelque chose à dire entre cette pluie et Celle qu’on attend entre le sarcasme et le testament entre les trois coups de l’horloge et les deux battements
Photographie de 1932 de Ella Malliart : Kirghizie , région d'Ak-Bel L'Aigle revenu dans ma main Dans son oeil Le soleil . (Dans La Fourmi sans ombre -le livre du haïku p.83) (Texte et photo choisis par Nicolas Bouvier dans "Entre errance et éternité -Regards sur les montagnes du monde-Editions Zoé 1998) p.68-69 . Dans Le livre du haîku-Fourmis sans ombre -éditeur Phébus -libretto, on trouve