(Extraits d'une dédicace: dessin et signature)
23 juillet 1915
Ô délicate bûcheronne
Ô délicate bûcheronne
À damner tous les bûcherons
Quel est le matou qui ronronne
En zieutant tes jolis seins ronds
Et moi qui croyais ma parole
Que ce chat c’était un Toutou
Menotte aussi joue un beau rôle
Décidément des chats partout
J’aurai mesure de ta bague
Semaine des quatre jeudis
(Tu vois je prends tout à la blague)
Ou bien après la guerre dis
Le papillon qui n’a qu’une aile
S’est envolé ne l’ai pas vu
Mais ton image est là si belle
Me voilà de Douceur pourvu
Apollinaire-Lettres à Lou