Photo prise par A.Robin
Métamorphoses de l’ivraie
Les gestes de l’ignorance
Deviennent soir et lit ;
Moi , je m’habille
De la toilette éphémère d’avril ;
Sur l’immuable
Tronc de sapin , je marque mes saisons ;
Je parie contre mon vert tout le bleu-lune .
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Il me faut couper la litière
Pour la nappe de fête de l’ivraie .
Il me faut courir une lande entière
Avec mon peu de lumière
Qui me sépare de l’amère chevelure des genêts .
Armand Robin
Poème cité par André Marcowicz à la page 304 de son livre « Partages « publié en 2015 chez incultes/dernière marge .
André Markowicz précise que « ce poème a été édité par Françoise Morvan dans un choix de poèmes liés aux gens et aux paysages de l’enfance de Robin « . Françoise Morvan a illustré ces poèmes avec des photos prises par Armand Robin et André Markowicz reproduit cette photo page 305 de son livre .