Fouquet-Grandes Chroniques de France(manuscrit illustré , probablement pour Charles VII à la fin de son règne , vers 1459) -Philippe Auguste assistant au supplice des hérétiques (vers 1460)-Paris Bibliothèque Nationale Ms.fr.6465, folio236
On y voit , à gauche la Bastille , désignée à l'époque sous le nom de Bastide Saint-Antoine; au centre , le Temple ; à droite le gibet de Montfaucon;plus à droite , les tours et les fortifications sont probablement celles de la porte Saint-Denis) . "Les 10 hérétiques en tuniques blanches sont liés au poteau central. Tandis qu'un bourreau achève de serrer les liens , un compère ramène autour des condamnés les fagots d'où s'échappent les premières flammes . Quelques fagots , au premier plan , ont été mis en réserve pour alimenter le feu . Cette scène d'exécution , qui n'était pas rare au temps de Fouquet , donne l'impression d'avoir été prise sur le vif ." (extraits du commentaire figurant p.147 de Les grandes chroniques de FRANCE Édition Philippe LEBAUD 1987)
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Extrait de la note de la Page 124 (Skira-Paris d'autrefois) :
Dans les oeuvres des manuscrits à peintures qui ont pour auteur Fouquet , les vues de N-D dit K.G.Perls dans Jean Fouquet ,(Paris , 1940) « rivalisent avec celles de l’architecture florentine . Le nombre de ces vues parisiennes est tel qu’il permet de reconstituer toute la capitale à l’époque du peintre . Outre Notre-Dame et des vues d’ensemble , on identifie la Sainte-Chapelle et le Louvre , le Temple , la Bastille , la porte Saint-Denis , la porte Saint-Martin et même le gibet de Montfaucon . … Tout ceci suppose une connaissance intime de l’architecture de Paris et n’y aurait-il que ce seul détail , on serait déjà forcé de présumer un long séjour de Fouquet à Paris , avant son départ pour l’Italie . L’atelier de son maître Haincelin de Haguenau , se servant de l’architecture parisienne dans la décoration des manuscrits , l'intérêt de l’apprenti fut tout de suite dirigé vers l’architecture . »
