Écoutez Jean-Pierre Suc
J'ai trouvé sur internet cette courte présentation de ce poème (auteur inconnu) :
"Le Sylphe représente l'inspiration capricieuse du poète. Le premier tercet est malicieusement dédié aux commentateurs laborieux, et le deuxième est une chiquenaude libertine."
LE SYLPHE
Ni vu ni connu
Je suis le parfum
Vivant et défunt
Dans le vent venu !
Ni vu ni connu
Hasard ou génie ?
À peine venu
La tâche est finie !
Ni lu ni compris ?
Aux meilleurs esprits
Que d’erreurs promises !
Ni vu ni connu,
Le temps d’un sein nu
Entre deux chemises !
Éditions du Sagittaire (3, p.137) 1933