Association Encrier - Poésies

Rencontre avec Villon Rencontre avec Villon : Belle leçon aux enfants perdus

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Michel Arbatz a créé le spectacle "Villon la vie" il y a quelques années .

Il chante ci-dessous la "Belle leçon aux enfants perdus" (avec quelques modifications) :Cette chanson figure sur le CD "Je connais que pauvres et riches ...." de Michel Arbatz : piste 25.

Belle leçon aux enfants perdus

Beaux enfants vous perdez la plus

Belle rose à votre chapeau,

Mes filous, plus collants que glu;

Si vous allez à Montpipeau

Ou à Baston, gaffe à la peau:

Car à jouir en ces deux lieux,

N'espérez pas rachat du pot,

Ainsi mourut Colin Cayeux.


Ce n'est pas un jeu de picaille,

On y joue corps et peut-être âme :

Si on perd, n’est remords qui vaille,

On y meurt à honte et infâme;

Le gagnant n'aura point pour femme

Didon la reine de Carthage.

Il est bien fou qui se malfame

Et pour si petit gain s’engage.


Je voudrais que chacun m’écoute:

On le dit et c'est vérité,

Jusqu'au bout on boira la coupe,

Au feu l’hiver au bois l’été;

L'argent qu’on tient n'est point greffé,

Vous le dépendrez tôt et vite.

Et qu'en aurez-vous hérité?

Jamais mal acquis ne profite.

Ce disque de 33 pistes a été enregistré et mixé dans la région de Montpellier entre janvier 2014 et janvier 2016 par les soins de Olivier-Roman Garcia .

Ce disque est vendu avec le livre"Je connais que pauvres et riches ... Le Testament Villon adapté ,dit et chanté par Michel Arbatz,édition Le temps qu'il fait, livre en vente directe à partir du site michelarbatz.com

Voilà une vidéo dans laquelle il présente son spectacle : VILLON LA VIE

Extrait du site de Michel Arbatz :

"Le spectacle Villon la Vie, reprend le plus clair du Testament de François Villon, avec quinze ballades chantées, et le parrainage amical de Jean-Louis Trintignant (voix off). Il a dépassé ses 60 représentations. Preuve, s’il en était besoin, que Villon continue de surprendre par sa modernité et d’attirer par sa légende, et ce spectacle… de déménager. Quitte à faire mentir Léo Ferré (que nous affectionnons) : « La poésie ne fout pas le camp, Villon! »"