Association Encrier - Poésies

Rencontre avec Villon Rencontre avec Villon : Double ballade : Aimez donc tant que voudrez

Écoutez Michel Arbatz

Cette chanson figure sur le CD "Je connais que pauvres et riches ...." de Michel Arbatz sous le titre "Aimez donc tant que voudrez" (piste 12).

Ce disque de 33 pistes a été enregistré et mixé dans la région de Montpellier entre janvier 2014 et janvier 2016 par les soins de Olivier-Roman Garcia .

Ce disque est vendu avec le livre"Je connais que pauvres et riches ... Le Testament Villon adapté ,dit et chanté par Michel Arbatz,édition Le temps qu'il fait, livre en vente directe à partir du site michelarbatz.com

Voilà les paroles (adaptées chantées par Michel Arbatz)de Double ballade);le texte original est ci-dessous :

Double ballade

Aimez donc tant que vous voudrez

Fréquentez réjouissances et fêtes,

À la fin pas mieux ne vaudrez,

Vous n’abrutirez que vos têtes :

Folles amours font les gens bêtes :

Salomon les idolâtra ;

Samson en perdit ses lunettes …

Heureux qui ne s’en mêlera !


Sardanapal preux chevalier,

Qui prit le royaume de Crête,

En femme voulut se changer

Et filer parmi pucelettes,

Le Roi David sage prophète,

Crainte de Dieu en oublia;

Voyant laver cuisses bien faites…

Heureux qui ne s’en mêlera !


De moi aussi je veux parler;

Comme au lavoir on bat les touèles

Je fus battu tout nu, allez.

Qui me fit manger son gros sel ?

C'est Katherine de Vausselles,

Témoin, Noël qui était là.

Qu’à ses noces il ait la pareille.

Heureux qui ne s’en mêlera !


Croyez-vous ce jeune mulet

Qu'il renonça à ces fillettes,

Non, et vif dut-on le brûler,

Comm’ chevaucheur de balayettes.

Plus douces lui sont que civettes;

Et jamais il ne s’en défia :

Qu'elles soient blondes ou brunettes,

Heureux qui ne s’en mêlera !

Voilà une vidéo dans laquelle il présente son spectacle : VILLON LA VIE

Extrait du site de Michel Arbatz :

"Le spectacle Villon la Vie, reprend le plus clair du Testament de François Villon, avec quinze ballades chantées, et le parrainage amical de Jean-Louis Trintignant (voix off). Il a dépassé ses 60 représentations. Preuve, s’il en était besoin, que Villon continue de surprendre par sa modernité et d’attirer par sa légende, et ce spectacle… de déménager.

Quitte à faire mentir Léo Ferré (que nous affectionnons) :« La poésie ne fout pas le camp, Villon»"

(Dans sa chanson Michel Arbatz omet les deuxième et quatrième huitains)