Une pierre
L’été passa violent dans les salles fraîches ,
Ses yeux étaient aveugles , son flanc nu ,
Il cria , et l’appel bouleversa le songe
De ceux qui dormaient là au simple de leur jour .
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Ils frémirent . Changea le rythme de leur souffle ,
Reposèrent leurs mains la coupe du sommeil .
Déjà le ciel venait à nouveau sur terre ,
Ce fut l’orage des après-midi , dans l’éternel .
Yves Bonnefoy (Ce qui fut sans lumière)