Encrier 87

Textes de Magali(jeudi) Texte de Magali(jeudi) - Jeu 6

Exubérance du désir

Se sentir entre peau sur les doigts , ressentir

Le moult en n’importe quoi une vague un respire

La peau entre l air et le soi , entre les ailes et offrir

Ne plus être autre , juste en profond ralentir

Poser l’ alcôve et surtout ne rien dire.

Lueur dans ce vide

apaise réchauffe et si et si

Et si l’étincelle

Ah non pas encore

Donner et recevoir finesse aux accroches du derme de nouveau tressaillir .

Ronde d’eau une goutte , arrête arrête c’est trop tôt

une larme du tréfonds me rue me ruisselle m’ inonde

Frémir

Un rien un presque un tout

résurgence du plein qui boni bonifie

stop c’est trop rapide

... les saveurs se diffusent

Prendre le cours du plein et baigner baigner baigner


Inspire expire

Ce mouvement allume le lointain

Presse rien ne presse

Le moment les freins les axes … ahhhhh

Déjà je m’enfuis ,

Troublé bercé

Je m’enivre si bien

Accélère la chute , crève l’obscur dis , tangue

et le souffle privée

Le temps se brise se fragmente , nous est une illusion qui revient

Un remous aux wagons tellement incertain .


Les charmes , charmée , charmant

tangible suave irrecevable

le velux déforme sous ciel chargé

Les miracles en pudeur , en dédain

carillonne le gouffre c’est certain

La démence furtive

Plier en mouchoir , un nœud .


Le réveil ne sonne pas , il dort abruti

La journée se mire noire pleine ahurie se broie

et le corps accélère la poursuite les rides tiens un bouton

Celui là je ne le connaissais pas

Il naît à travers la mort visible , insupportable , il surgit .

En relief caillouteux de l’intrépide .

Ce relief pas voulu …

L’ignorer le revendiquer le perdre

Mais au fond pour qui , pour quoi ?

Qui le fait , le défait ?


Alors

Alors l’invisible alors la matière

La fonte , douce , vertigineuse

Alors

Alors la maladie affligeante

Abdique qui le sait ?

Alors

Et la force perdue

aliénée

Alors …. exquis … presque atteint …

Puéril , fragile


Il est tard , déjà tard , il est si tard

Le fil de ma quarantaine est passé à cinquante

Et la tienne est un vieux souvenir

Qui de soif qui de soixante et dix encore et plus !

Ok …. Ok


Je t’aime , je t’aimais et je t’aimerai .

Commentaires 3

  • Daniel DiNëR

    les messages ont-ils moins de valeur quand ils ne trouvent pas leurs destinataires ?
    mais ils arrivent (presque) toujours quand ils s'envolent d'Astaffort . . .
    celui-ci a trouvé notre dernier domicile connu, endroit partagé , lieu de tous-tes . . .

    Daniel DiNëR

  • Magali du jeudi

    Merci
    c'est ça il vole et selon ...
    bien à toi ...

    Magali du jeudi

  • Shane

    ce texte me laisse dubitative..
    j'ai du mal à tout saisir. c'est sûrement joli, cependant je manque d'infos
    félicitations quand même.

    Shane

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