Exubérance du désir
Se sentir entre peau sur les doigts , ressentir
Le moult en n’importe quoi une vague un respire
La peau entre l air et le soi , entre les ailes et offrir
Ne plus être autre , juste en profond ralentir
Poser l’ alcôve et surtout ne rien dire.
Lueur dans ce vide
apaise réchauffe et si et si
Et si l’étincelle
Ah non pas encore
Donner et recevoir finesse aux accroches du derme de nouveau tressaillir .
Ronde d’eau une goutte , arrête arrête c’est trop tôt
une larme du tréfonds me rue me ruisselle m’ inonde
Frémir
Un rien un presque un tout
résurgence du plein qui boni bonifie
stop c’est trop rapide
... les saveurs se diffusent
Prendre le cours du plein et baigner baigner baigner
Inspire expire
Ce mouvement allume le lointain
Presse rien ne presse
Le moment les freins les axes … ahhhhh
Déjà je m’enfuis ,
Troublé bercé
Je m’enivre si bien
Accélère la chute , crève l’obscur dis , tangue
et le souffle privée
Le temps se brise se fragmente , nous est une illusion qui revient
Un remous aux wagons tellement incertain .
Les charmes , charmée , charmant
tangible suave irrecevable
le velux déforme sous ciel chargé
Les miracles en pudeur , en dédain
carillonne le gouffre c’est certain
La démence furtive
Plier en mouchoir , un nœud .
Le réveil ne sonne pas , il dort abruti
La journée se mire noire pleine ahurie se broie
et le corps accélère la poursuite les rides tiens un bouton
Celui là je ne le connaissais pas
Il naît à travers la mort visible , insupportable , il surgit .
En relief caillouteux de l’intrépide .
Ce relief pas voulu …
L’ignorer le revendiquer le perdre
Mais au fond pour qui , pour quoi ?
Qui le fait , le défait ?
Alors
Alors l’invisible alors la matière
La fonte , douce , vertigineuse
Alors
Alors la maladie affligeante
Abdique qui le sait ?
Alors
Et la force perdue
aliénée
Alors …. exquis … presque atteint …
Puéril , fragile
Il est tard , déjà tard , il est si tard
Le fil de ma quarantaine est passé à cinquante
Et la tienne est un vieux souvenir
Qui de soif qui de soixante et dix encore et plus !
Ok …. Ok
Je t’aime , je t’aimais et je t’aimerai .
Commentaires 3
les messages ont-ils moins de valeur quand ils ne trouvent pas leurs destinataires ?
mais ils arrivent (presque) toujours quand ils s'envolent d'Astaffort . . .
celui-ci a trouvé notre dernier domicile connu, endroit partagé , lieu de tous-tes . . .
Merci
c'est ça il vole et selon ...
bien à toi ...
ce texte me laisse dubitative..
j'ai du mal à tout saisir. c'est sûrement joli, cependant je manque d'infos
félicitations quand même.