Pour grandir . Pour continuer à vivre . Pour que chacune de mes larmes en cette terre fleurissent .
Pour le cycle pour la fin . Pour le commencement . Pour passer encore , passer outre et laisser agir .
Le mystère . Ces presque rien qui occupent le presque tout . L’abandon et tenir dans ses mains ,
sensations du cœur et des reins fourvoyer par un truc de plus loin . Rien du plus fort . Rien de plus
incertain . Et pourtant tellement là , inaccessible .
Nos précieux indomptables . Le suc des essences . L’ éclat de nos vertiges . Nul autre ne
nous rapproche de nous même que l’autre . Au delà . Au dedans . Le trouble des circonstances .
Des connaissances . Des éveilleurs de sens . Révélateurs de pistes au chemin sans issue .
Prestige des fausses routes , détournement du pareil , ouverture de circuit , comme j’ai faim de conduire !
Ces trajets de désirs occupent mon âme qui brûle . Sans nul autre répit , ce chaos indécis pourvoie
les potins de chacun de mes pas . Mes godasses se traînent , vigilantes aux démons de midi à
minuit , le surf sur cette mer mégabelle , attise mon esprit . Voilà les lignes , voilà les mots , voila
Hirsute , voilà Rebelle et Panoplie . Voilà liqueur , voilà et merde 6° semaines sans toucher sans
goûter à ces fruits !
PS : écrire , écrire , écrire
j’ai comme la sensation que j’ai pas envie de m’arrêter ; c’est grave docteur ?
Commentaires 2
De mon point de vue non mais je ne suis pas docteur. Audiberti dit : les docteurs- ou médecins, je ne sais plus trops bien- ne sont pas des plombiers. Tu noteras que l'inverse est tout aussi vrai. Non, ce n'est pas grave, juste nécessaire. Je suis dans la bienvenue.
Quelle jolie soif de vie, quelle belle envie, énergie daller vers, si essentielle, si rare en ces temps endormis.