Encrier 87

L ‘ être pour Ella des Bermudes .

Le berceau se cogne sous les attitudes limousines . Moi qui suis pas d’ici . Pas de très loin , c’est du pareil , les saisons de là bas se marquent tout pareil .

L’air est plus sain ici .

Et les nénuphars ont du repos avant d’éclore . ! Le goût des friandises persiste . Ceux du bon temps aussi .

Plus jamais ça .

Dans le pire de mes vies si toutefois je les avais choisies , moisir de l’espoir c’est comme être en vacances tout le temps et avoir un temps pourri .

C’est pour cela qu’ici on parle beaucoup de météo .

Le ciel hier soir était maculé d’ étoiles . De toutes tailles de toutes beauté , présage d’un jour ensoleillé .

Le matin brumeux , sec et positif , il a fait tellement négatif ces derniers temps , avant hier en parlant sous des gouttes à 14 h , je pose mon parapluie bricolant sous abri le laissant entre porte : il gèle .

Un thé s’impose . Sauf que tu vois je préfère de loin le jus noir , parfois même de chaussettes sauf qu’il est trop tard . Je savourerai un de ces jours une bière pour l’instant j’ai encore beaucoup à faire .

Rentrer du bois vaincre le givre chauffer , sécher , préparer à dîner . Le temps tu le connais à peine ici , dans l’inconfort des jours plus gris . Ça son charme d’un rien de rayon tout devient amour espoir passion . Envies de tout refaire , prévoir et encore au plus clair juste s’arrêter et prendre les lumières comme des douces saveurs en soi parfumées .

Rêveries éphémères , il me parle de toi tout l’hiver . De notre rencontre , de la chaleur enchantée comment pourrais-je te revoir dans ces circonstances si austères ?

C’est bizarre tout ça , toi sur une île et une encre qui te dit merci .

Prends soin de toi , mon amie ,