Encrier 87

Textes de Magali(jeudi) Texte de Magali (jeudi) du13 avril : à partir de chansons de JJ Goldman ( album jaune 1981)

Parlons peu rêvons plein !

Il était un bonhomme qui sur une côte d’Armorique ,un été de troubles adotique ; avec une plume réveilla à ma bouche certaines essences d’esprit .

Qu’est ce que tu dis ?

« J’voudrais bien trouver ma place

Naufragé cherche une terre

Déposer un peu d’angoisse

Y respirer un peu d’air »

Le vent balayait à souhait les incertitudes d’un corps .

« La tête à l’envers …

Le cœur à l’envers …»

Bon an , mal an

« on nous gonflait la tête de désirs vulgaires ….

Nous on parlait histoire , liberté univers …

Et on aurait donné notre vie sans un mot … »

La période estivale battait son plein :

« l’heure n’est plus aux projets , regrets passés , oubliés rêves et délires

La route est là , ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir » .

Certes prise entre les choses connues ( une école à quitter ) et celles à découvrir , les jeux de plage permettaient de mesurer :

« un morceau d’aventure contre tous les conforts

Des tas de certitudes pour mesurer encore … »

« il suffira d’un signe … »

Ainsi , va généreuse à souhait la vie , les rencontres ,l’amour . Le pendant du moment ignore dans ces instants que le temps charrie les trames d’un roman .

Qu’est-ce que tu dis ?

« j’t’aimerai quand même

J’t’aimerai quand même … »

Ainsi se fait le retour , les préparatifs de la rentrée .

« l’histoire est banale , elle n’intéresse personne … »

La rentrée a précédé d’autres entrées . Une à une elles se sont multipliées . Passer des unités aux dizaines en se rapprochant de jour en jour au cap , toujours supérieur , comme des tranches pour atteindre l’os , la moelle .

« il y avait quelque chose dans l’air , quelque chose de bizarre …

Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regards … »

Intrigués ,les médias tous et toutes chacun se renseignait .

« j’ai posé des questions aux professeurs en blouse blanche

J’ai gagné des calmants à la place des réponses … »

Mon corps désormais ridé se souvient de ces temps de vacances . Par le cœur de ce souvenir retrouvé il s’est pris à vouloir de nouveau explorer .

« ne craignez rien , regardez moi , je suis sans arme

Mais j’en pouvais plus de vous croisez dans la rue

Sans un regard , comme si vous ne m’aviez pas vu …

Avoue j’avoue tout

Il est fou pas si fou

Corde au cou je m’en fous

Haut et court pauvre amour … »

L’approche trop rude de la tentative à juste permis le renouvellement de celle-ci . Comme encore . Comme une foi . Un fil du temps entre des mains usées fatiguées pour atteindre :

« juste un petit moment encore ,

Ça ne prendra pas bien longtemps

Un tout petit instant

Contre toi , c’est si doux si chaud … »

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