Parlons peu rêvons plein !
Il était un bonhomme qui sur une côte d’Armorique ,un été de troubles adotique ; avec une plume réveilla à ma bouche certaines essences d’esprit .
Qu’est ce que tu dis ?
« J’voudrais bien trouver ma place
Naufragé cherche une terre
Déposer un peu d’angoisse
Y respirer un peu d’air »
Le vent balayait à souhait les incertitudes d’un corps .
« La tête à l’envers …
Le cœur à l’envers …»
Bon an , mal an
« on nous gonflait la tête de désirs vulgaires ….
Nous on parlait histoire , liberté univers …
Et on aurait donné notre vie sans un mot … »
La période estivale battait son plein :
« l’heure n’est plus aux projets , regrets passés , oubliés rêves et délires
La route est là , ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir » .
Certes prise entre les choses connues ( une école à quitter ) et celles à découvrir , les jeux de plage permettaient de mesurer :
« un morceau d’aventure contre tous les conforts
Des tas de certitudes pour mesurer encore … »
« il suffira d’un signe … »
Ainsi , va généreuse à souhait la vie , les rencontres ,l’amour . Le pendant du moment ignore dans ces instants que le temps charrie les trames d’un roman .
Qu’est-ce que tu dis ?
« j’t’aimerai quand même
J’t’aimerai quand même … »
Ainsi se fait le retour , les préparatifs de la rentrée .
« l’histoire est banale , elle n’intéresse personne … »
La rentrée a précédé d’autres entrées . Une à une elles se sont multipliées . Passer des unités aux dizaines en se rapprochant de jour en jour au cap , toujours supérieur , comme des tranches pour atteindre l’os , la moelle .
« il y avait quelque chose dans l’air , quelque chose de bizarre …
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôles de regards … »
Intrigués ,les médias tous et toutes chacun se renseignait .
« j’ai posé des questions aux professeurs en blouse blanche
J’ai gagné des calmants à la place des réponses … »
Mon corps désormais ridé se souvient de ces temps de vacances . Par le cœur de ce souvenir retrouvé il s’est pris à vouloir de nouveau explorer .
« ne craignez rien , regardez moi , je suis sans arme
Mais j’en pouvais plus de vous croisez dans la rue
Sans un regard , comme si vous ne m’aviez pas vu …
Avoue j’avoue tout
Il est fou pas si fou
Corde au cou je m’en fous
Haut et court pauvre amour … »
L’approche trop rude de la tentative à juste permis le renouvellement de celle-ci . Comme encore . Comme une foi . Un fil du temps entre des mains usées fatiguées pour atteindre :
« juste un petit moment encore ,
Ça ne prendra pas bien longtemps
Un tout petit instant
Contre toi , c’est si doux si chaud … »