Encrier 87

Textes de Shane Texte de Shane -Jeu 6

DÉCOUVERTE SCIENTIFIQUE

Alors, vous en pensez quoi Professeur ?

Que cela me parait inimaginable, incroyable ; nous sommes peut-être en face de quelque chose qui nous dépasse.

Pourquoi vous dites cela Professeur ?

Et bien pour 3 bonnes raisons ; mon garçon, je vous demanderai le plus grand silence sur ce que je vais vous dire ; cela demande encore des vérifications, mais en aucun cas, vous ne devrez divulguer quoi que ce soit sur mes propos.

Mais pourquoi Professeur ? Qui a t-il de si mystérieux sur ces traces ? Elles sont semblables aux autres, non ?

On voit bien que vous débutez en anthropologie ; effectivement elles sont semblables, mais complètement différentes. Déjà par la couleur….

Ils ont utilisés des pigments différents, simplement….

Mon garçon, cela ne suffit pas pour expliquer et donc voici les 3 raisons pour lesquelles vous allez écouter, ne pas m’interrompre. Asseyez-vous là sur cette pierre et écoutez-moi. Le jeune homme alla s’assoir sur la pierre montré par le professeur et comme à l’école écouta sagement.

Lui et le professeur était revenus dans cette grotte découvert récemment suite à un éboulement devant des promeneurs ; aucun n’avait été blessé heureusement ; par contre l’un avait aperçu une trouée sur ce flanc de montagne. Cela semblait être une cavité assez grande. Alors il prévint les autorités qui de fil en aiguille, prévinrent des chercheurs, qui après un examen à l’aide de torches puissantes, se rendirent compte que cela semblait assez profond.

Il fut décidé de créer une ouverture, afin de pouvoir passer à l’intérieur et surtout de faire surveiller l’endroit nuit et jour et de rien révéler à la presse pour le moment.

Deux spéléologues avaient été dépêchés sur le lieu avec un scientifique avant que ce soit prévenus l’éminent paléontologue Yann Foppens .

Après quelques jours de recherches et d’études, il s’avérait que cela allait assez loin dans la montagne, plusieurs centaines de mètres, dont tout une première partie en rochez naturel avant de passer progressivement à ce qui était plus de la grotte démarrant au pied d’une cascade, qui se poursuivait en rivière souterraine s’enfonçant plus en avant dans la Montagne. Si au début, la hauteur « sous plafond » était d’environ 1m50 pendant quelques mètres, puis de monter progressivement. Au pied de la cascade, cela représentait une chute d’un douzaine de mètres ; il y avait un cheminement plus ou moins étroit le long de la rivière jusqu’à arriver à 2 salles différentes ; une faisant une surface de 10 mètres carrés environ et l’autre séparée d’une ouverture à priori naturelle offrait une vue sur une plus grande salle d’environ 40mètres carrés et une hauteur de 20 mètres ; la rivière, continuait sa course dans un étroit passage ; cela ne semblait pas aller plus loin, mais il n’y avait aucune incertitude. D’après les premières études, la rivière avait dû souvent déborder ; au fil des siècles, elle avait approfondie son lit et peut être sa largeur.

Ce qui passionnait surtout les scientifiques et évidemment Yann Foppens, c’était l’ensemble des peintures rupestres qui couvraient les murs des 2 salles ; diverses représentations de chasses avec des mammouths, des chasseurs, divers cervidés et aussi plusieurs représentations de mains d’hommes préhistoriques. Tous ces dessins étaient plutôt dans les tons foncés entres noirs et bleus foncés, parfois orangés, aussi, les scientifiques utilisèrent un spectroradiomètre (un instrument mesurant dans la gamme des longueurs d’onde visibles la luminance énergétique de rayonnements lumineux)

Si après analyse, ces peintures pouvaient remonter jusqu’à plus de 40 000 ans, l’analyse des 2 traces de mains sur la roche colorée de rouge posait soucis. Et c’est ce que le professeur expliquait au jeune scientifique, ce jour où ils étaient de retour dans la grotte.

La 1e chose c’est la trace des mains, elles sont plus fines que celles qui sont plus certifiées d’hommes préhistoriques ; bien sûr, il pourrait s’agir de mains d’enfants, simplement elles sont posées plus hautes déjà que celles des adultes et cela parait invraisemblable, par exemple qu’un enfant soit monté sur le dos d’une personne.

La 2e chose, c’est la technique ; autant pour les contours des autres mains, c’est identique à celles utilisées dans d’autres grottes, en réalisant le contour des mains. Sur ces traces-là, Yann montrait les traces rouges créant ce dessin des 2 mains se touchant, il s’agit d’une pulvérisation de la couleur ; hors il y a 40 000 ans il était impossible de connaitre cette technique.

La 3e et dernière, c’est la couleur. J’ai effectué 2 prélèvements et pour les confier à 2 laboratoires différents. Un à Paris et l’autre aux USA et bien ils en sont arrivés aux mêmes conclusions. Ce colorant rouge et ce qui en constitue les composants, n’ont aucune origine terrestre. Il est impossible d’en connaitre la nature.

Comment ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

C’est bien ce que je disais au début, cette trace de mains débouche sur une chose qui risque de nous dépasser.

Mais encore ? Comment cette couleur, peut-être issue de choses qui sont inconnues sur terre ?

C’est bien ce que j’essaye de comprendre… Même avec le spectroradiomètre, impossible de trouver une explication, empreinte, (si je puis dire) de cette triple interrogation, la hauteur du dessin, la finesse des mains et cette peinture, appelons là comme ça. Après d’autres analyse, il semble évident qu’elles ont été dessinés à la même époque, c'est-à-dire il y a plus de 40 000 ans

Mais alors…. ?

Oui…. C’est bien pour cela que le secret le plus absolu, doit être gardé sur cette découverte.

Oh…..attendez, je crois me souvenir de quelque chose ; en 2017 une équipe a découvert des peintures dans la grotte de Sipong 4, dans la région karstique de Maros-Pangkep ; dans la grotte, étaient dessinée six minuscules chasseurs affrontent, cordes et lances à la main, un énorme bovidé. Sur le même panneau, d’autres chasseurs traquent d’autres bovidés ainsi que des cochons sauvages. Les chasseurs semblent humains, mais présentent plusieurs curieux traits animaux : l’un possède une queue, un autre un bec. Et il y avait un peu plus loin, des traces de mains faites avec un colorant rouge qu’ils n’arrivaient pas à identifier et ils se sont plus préoccupé des peintures rupestres au final.

Ah oui c’est vrai, je me souviens ; tu sais quoi ? On va allez jeter un coup d’œil à ces peintures.

Hein ? Vous voulez y aller ?

Mais oui, nous partons le plus tôt possible, le temps d’organiser le voyage, de trouver les scientifiques là-bas pour aller voir ces grottes et nous partons.

Une semaine après, Yann Foppens et le jeune scientifique, pénétraiENt dans la grotte de Sippong 4 avec les scientifiques et du matériel afin d’étudier ces mystérieuses choses découvertes aussi dans cette grotte.

Le professeur Foppens, expliqua à ses collègues la découverte faite en France, dans ce coin des Pyrénées, protégé naturellement, et la découverte faite par cet éboulement. Pour eux aussi, la découverte dans cette grotte indonésienne était quelques peu inexplicables et pareil, il y avait une trace de 2 mains, exactement comme l’indiquait le professeur. Une fois dans la grotte, Foppens, constata que la trace était un peu différente par la position des mains, mais la configuration était similaire. Foppens, montra les photos dans la grotte française à ses collègues, pris des clichés de celles-ci et demanda l’autorisation d’effectuer des prélèvements de peinture, ce qui lui fut accordé, devant la concordance des découvertes.

Quelques semaines, plus tard, de retour en France, le secret était toujours bien gardé, et suite aux résultats d’analyse par les mêmes 2 labos, la conclusion était la même, tout concordait ; un coloris de fabrication totalement inconnus et introuvable sur terre. A l’aide de microscope les plus puissants du monde, la structure de ce colorant ne correspondait à rien sur la planète.

Cette découverte phénoménale était à prendre au sérieux et avec des pincettes et surtout ne rien révéler. En dehors de quelques éminents scientifiques qui garderait le secret tout le temps qu’il faudrait.

3 semaines après le retour de Yann Foppens et de son jeune disciple, une réunion se tenait dans le bureau de l’Institut de France. Il y avait là, la fille du professeur, qui prenait doucement sa place à L’institut de France avec une réputation qui s’en allait grandissante, 2 autres chercheurs en paléontologie, 3 scientifiques archéologues.

Yann, expliqua sa démarche, et la similitude des résultats des 2 grottes sur ces éléments concordant.

Des fouilles sur les 2 sites avaient été décidées, cela dans la plus grande discrétion. Il fallait essayer d’effectuer des fouilles méthodiques, car la surface était telle… ; en priorité les grandes salles seraient soumises aux recherches. Diverses méthodes seraient employées avant de creuser, comme de sonder avec de petites tarières et d’avoir des personnes qualifiées pour faire des fouilles et surtout discrètes. Yann nomma sa fille comme responsable du chantier dans la grotte. Le début des recherches et l’installation du chantier se ferait dans un mois maximum.

Un mois plus tard, la petite équipe prenait ses quartiers devant la grotte ; des cabanes individuelles furent installées pour le petit groupe avec une assistance logistique pour subvenir à tous les besoins.

Les scientifiques emmenés par Claire, la fille de Yann, décidèrent d’explorer minutieusement la grotte, depuis l’ouverture jusqu’aux salles. Chaque centimètre carré seraient passés au peigne fin.

Au bout d’un mois l’équipe avec des moyens de toutes sortes, avait peu progressé ; malgré cela des signes étranges figuraient sur les roches, formant une sorte de code impossible à déchiffrer.

Tout était gravé avec quelques chose, qu’il était impossible de définir et que ce fut des hommes préhistoriques, qui auraient pu faire ces traces. Ces signes étaient parsemés de façon discrète et surtout dans des renfoncements de rocher. Il fallait absolument avoir le regard dessus et observer avec une lampe. Sinon c’était impossible à voir. Une fois éclairé, ces signes donnaient une sorte de surbrillance, les faisant apparaitre plus facilement et parfois un peu en 3D ; il était évident qu’il y a plus de 40 000 ans des hommes préhistoriques étaient incapables de faire cela.

Bien que cela paraisse hallucinant, l’idée de message extra-terrestre, commençait à naitre dans l’esprit de Claire, Yann et des autres scientifiques.

De l’autre côté du monde, là-bas en Indonésie, rien de cela n’avait été encore détecté.

Tout au long de ce tunnel de parois rocheuses, des signes totalement inconnus, apparaissaient. Ils étaient cartographiés, photographiés dessinés. Il y en avait des dizaines de chaque côté, jusqu’à la cascade.

Et puis plus rien, rien de rien sur les murs. Il était possible qu’avec le temps, les cavernes se soient formées sous l’action de la pluie, des infiltrations d’eau, cette cascade et cette rivière, aient pu transformer l’aspect de la roche et la faire devenir grotte. Impossible de casser quoi que ce soit sur les parois. Il fallait chercher au niveau du sol ; cela représentait un travail énorme ; peut-être même repartir de l’entrée, fouiller le sol, au cas où. Il fut décidé d’embaucher 5 personnes de plus pour former une autre équipe. Une, qui ferait des fouilles sur le couloir de l’entrée et une autre qui travaillerait dans les salles.

Ainsi fut fait, et le travail débuta, sans donner véritablement de résultats ; hormis le fait qu’il était évident que du feu avait été fait et ce, en plusieurs endroits de l’entrée. Du charbon de bois avait été découvert datant d’environ 40 000 ans ajoutant de la concordance à la découverte de la grotte. Des ossements d’animaux et des objets en silex, en pierre, aussi, prouvant bien la fréquentation des lieux par des hommes. Tout ceci était certes, une belle découverte, riche comme habituellement, mais loin de ce qu’il était « craintif » de découvrir. Cela faisait 3 mois que les fouilles avaient débutés en France et les découvertes étaient de l’ordre des choses. La nouvelle vint de l’Indonésie, des signes avaient été découvert dans la grotte ; aussitôt le professeur partit sur place avec les clichés et les dessins et les photos des découvertes ici.

Une fois sur place, il fallut se rendre à l’évidence, les inscriptions trouvées correspondaient à celles de France ; il y en avait d’identiques et aussi des différentes. Elles étaient sur tout un pan de rocher, faites aussi dans les creux et seulement lisible avec un spectographe, ce qui n’était pas le cas en France. Autre découverte des fragments de matériaux, découvert en effectuant des fouilles au pied de la paroi. Ils étaient sous un bon mètre de terre. Impossible de savoir en quoi cela était fait. Le professeur demanda s’il pouvait en emporter 2 sur la dizaine de morceaux présents à cet endroit. L’autorisation lui fut donné, cependant, Yann resta quelques semaines en Indonésie en sachant qu’en France, mis à part des découvertes préhistoriques se faisaient et rien de plus.

Yann discuta longuement avec ses collègues Indonésiens pour essayer de percer le mystère de tout cela, de chercher à comprendre les signes, de regarder avec les microscopes les plus puissants du monde en quoi pouvait être fait ces fragments découverts. Rien n’y faisait, rien rien.

Une vérité pointait le bout de son nez, une présence extra-terrestre, il y plus de 40 000 ans sur la terre. Inutile de dire qu’une telle nouvelle, si elle était répandue, allait fracasser le monde. Par prudence, il fut convenu de toujours ne rien dire, de s’assurer de la discrétion des personnes habilités à fouiller.

Le lendemain, un incident éclata dans le campement qui jouxtait la grotte indonésienne. Une altercation entres 3 personnes qui faisaient une pause. L’un d’entre eux émettait l’envie de parler à un journaliste, que ce genre d’informations lui rapporterait de l’argent qu’il en avait besoin pour nourrir sa famille. Les deux autres lui interdisant cela, qu’il pourrait avoir des ennuis ; il ne voulait rien savoir et comptait aller raconter les découvertes. Le chef de chantier et un des agents de surveillance arrivèrent pour savoir ce qui se passait. Devant cet état de fait, l’agent de surveillance, sortit son arme et tua ce possible délateur qui allait attirer bien des ennuis ; il servirait d’exemple. Yann arriva pour constater les dégâts et fut effaré de tant de violences. Le jeu n’en valait pas la chandelle, même si ce qu’il découvrait avait de quoi donner un choc immense au monde entier.

S’en suivit un coup de gueule de Yann avec le chef de chantier et les scientifiques, cela dura toute la matinée. Tuer des gens, n’était pas la solution et si les autres stoppaient le chantier, si un en douce allait prévenir un journaliste… Un des scientifiques expliqua que la culture asiatique n’était pas la même qu’en Europe et que pour avoir la paix, parfois des menaces n’étaient pas suffisantes et qu’il fallait employer des solutions….plus radicales. Les autres employés seraient à présent très discret et pour compenser, leur salaires seraient doublés et leurs familles auraient un quotidien amélioré.

Yann, cette nuit-là ne trouva pas le sommeil et décida de partir le lendemain. Il fit comprendre que l’incident était clos pour lui, pas question non plus de se mettre à dos ses collègues scientifiques.

De retour en France, il passa sous silence ce dramatique incident, préférant se concentrer sur les fouilles ici dans la grotte des Pyrénées.

Il n’y avait rien eu d’extraordinaire en découverte ; des ossements d’animaux, essentiellement des cervidés avec des bouts de cornes découverts, des objets apparentés à des bijoux, des pointes de flèches en os, en pierre, en silex. Il y avait des ossements humains aussi dans une sorte de tombes.

Yann montra les photos rapportées d’Indonésie, avec donc des signes identiques à ceux de la grotte d’ici. Cela faisait déjà 6 mois que les fouilles avançaient avec minuties. Les carottages avec les tarières dans la 1ère salle ne donnaient pas grand choses, mises à part sur des couches successives et différentes de terre, ce qui posaient un mystère supplémentaire, mais toujours rien d’extraordinaire.

Ce n’était pas désespérant, car ce genre de découverte faisait avancer la vie des hommes préhistoriques il y a plus de 40 000 ans. Yann montra aux scientifiques les fragments découvert en Indonésie, mais sans avoir plus d’explications.

Cela faisait à présent 8 mois que les fouilles étaient commencées et progressaient minutieusement et très lentement. Une décision fut prise, car des bruits commençaient à circuler et ici, les « solutions radicales d’Indonésie » n’étaient pas applicables ; aussi après concertations avec les conseils scientifiques, la décision fut prise d’organiser une conférence de presse sur la découverte de la grotte, puisque des objets avaient été découvert, photographiés, répertoriés et déjà pour certains apportés dans les tiroirs de l’institut de France. Seules seraient passés sous silences les découvertes inexplicables.

Le jour J arriva pour la conférence de presse devant les caméras, mais à l’institut, afin de ne pas dévoiler l’endroit exacte de la grotte ; de toutes façon, l’endroit était déjà préservé naturellement, car il fallait quelques heures de marche pour y arriver à travers des sentiers escarpés.

Des films avaient été réalisés et donné aux journalistes, afin de donner de la matière à la découverte, avec les objets trouvés et les emplacements de fouilles ; aucuns des employés, des chercheurs n’avaient été filmés et seule Yann Foppens et sa fille, s’offraient aux questions des journalistes.

Ce n’était qu’une découverte de plus, simplement qui remontait à plus longtemps, que toutes celles actuelles sur le territoire français.

3 jours après le professeur et sa fille étaient de retour dans la grotte. La fille supervisait toujours les fouilles et Yann, discutait avec les scientifiques, qui avaient beau chercher, ne trouvaient rien sur ces signes ; et d’un coup, Claire surgit dans l’algeco ; elle était toute affolée, il fallait vite venir dans la 1ère salle. Yann et les scientifiques se précipitèrent et virent les employés debout en demi-cercle l’air effaré. Sur le chantier, apparaissait, une forme blanche immaculé, presque brillante, dépassant un peu sous la couche de terre de plus d’un mètre. Le professeur et sa fille descendirent dans la tranchée afin de voir l’objet légèrement apparent. Cela ne semblait ressembler à rien de connue avec un bout de forme ronde et le reste plutôt anguleux. Impossible d’en savoir plus en l’état actuel.

Bien, fit Yann, nous n’avons que d’autres choix que de continuer à dégager cette chose avec précautions. Cela prendra le temps qu’il faudra, car nous ne savons pas sa grandeur. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il faut y aller avec d’infinies précautions. Yann, prit un pinceau et une truelle, pour gratter autour de cette forme. Cela prit plus d’une heure, provocant en lui d’intenses transpirations ; sa chemise en était trempée. Le groupe d’employés et sa fille, observaient en silence, se demandant si l’on allait vers une catastrophe où pas. Il y avait environ 30 cm de plus de dégagé et la forme ne semblait pas vouloir se dégager d’elle-même. Un des employés avait pris une caméra et filmait par intermittence, l’avancée du travail de Yann. A un moment, le professeur s’arrêta ; il avait besoin de se changer et un autre employé prit la suite. Il fallut encore plus d’une heure de travail pour dégager avec mille précautions cette objet qui à un moment fut un peu en bascule ; il voulut le retenir, un éclair violent jaillit alors, l’employé fut projeté avec force à l’autre bout de la salle, tandis que les autres, furent projetés au sol et inconscient pendant au moins 10 minutes. Quand ils reprirent conscience doucement, ils s’aidèrent les uns les autres à retrouver leur esprit et constater qu’hélas, celui qui avait été projeté était mort dû à la violence du choc. Yann, s’approcha doucement de l’endroit où était enfoui l’objet mystérieux pour constater qu’il n’y était plus ; il avait totalement disparu. Il ne restait qu’une trace sombre à l’endroit où il était enfoui.

Il fallut un moment pour se remettre de cet incident ; puis les fouilles reprirent pendant des semaines, des mois, en vain. Mis à part des objets préhistoriques, tout ce qui est de plus banal en somme.

En Indonésie, rien de plus ne fut trouvé non plus ; aussi après 1 an de plus, les fouilles furent arrêtées là-bas comme en France. Il ne restait de ces découvertes, que les traces mystérieuses de peintures et les quelques fragments dont encore aujourd’hui, il est impossible de connaitre la provenance et la nature.

La grotte fut remise en état après l’arrêt des fouilles, un chemin fut aménagé pour permettre des visites par petit groupes et seulement quelques semaines par an.



Dans le bureau de Yann, était affiché une photo en poster représentant les signes trouvés en France et en Indonésie et dans un cube de verre, les 2 fragments inconnus.

Un an plus tard, la jeep qui emmenait les 5 personnes à la visite, stoppa devant la cabane installée devant le portillon sécurisé de l’entrée de la grotte. Le chauffeur et à la fois guide fit entrer les touristes dans la grotte pour les faire visiter et expliquer les fouilles. Bien sûr, les signes ne figuraient pas au programme de la visite ; pourtant, un des touristes, un peu plus grand que la moyenne, mesurant 2m 10, auquel le guide fit la remarque de bien faire attention en passant dans le couloir menant aux grottes. Il semblait très à l’aise malgré sa grande taille. Et pendant que les autres passaient rapidement, lui prenait plus de temps, observant les renfoncements dans les parois rocheuses. Arrivé après les autres dans la première salle, il écoutait distraitement les paroles du guide. Puis, tout le monde passa dans la plus grande salle, toujours à l’écoute du guide. A la fin, le touriste mystérieux, expliqua au guide quand tout le monde fut passé de l’autre côté, qu’il était paléontologue dans son pays et qu’il voulait prendre plusieurs clichés et faire des vidéos de l’endroit. Le guide sachant que rien ne pouvait être pris puisqu’il n’y avait que des photos des fouilles et des fausses représentations des vrais objets, accorda 10 minutes et qu’il viendrait le rechercher.

Le guide alors sortit retrouver les autres touristes.

L’homme s’assurant qu’il était bien seul, s’approcha de la paroi du fond et passa au travers comme si de rien n’était. Après ses milliers d’année il était toujours là. Un astronef rutilant comme au 1er jour, dans cette salle gigantesque aux parois faites d’un matériau, n’existant que sur sa planète. Il sourit en voyant son astronef, sortit un boitier de sa poche le manœuvra, ce qui eut pour effet de vérifier que tout allait bien. Il fit ouvrir une porte, pour monter à bord, jusqu’au poste de pilotage et s’installa quelques instants. Il savait que très bientôt, ses compagnons arriveraient ici. Tout allait bien. Il redescendit, verrouilla la porte, et repartit dans la grotte juste au moment où le guide arrivait.

Tout va bien, lui dit-il ? Vous avez pu faire vos photos et vos vidéos ?

C’est parfait, répondit-il avec un très grand sourire. Je vous remercie infiniment.

Quelques minutes plus tard, la jeep repartait sur le sentier ramenant les touristes à leurs véhicules.

Commentaires 2

  • Alpico

    Ton récit m'a capté.
    Je me doutais un peu qu'il déboucherait sur de la science-fiction.Ça me plait.

    Ces histoires de grottes (Lascaux, Chauvet, Cuevas de las Manos) me fascinent.

    Me fascinent aussi ces histoires de mammouths congelés depuis des millénaires retrouvés en Sibérie( d'ailleurs, Yves Coppens (alias Yann Foppens) préface le livre :"Sur la piste du Mammouth" d'un passionné: Bernard Buigues , paru en 2000 chez Robert Laffont.Ce livre relate l'aventure de Jarkov, le mammouth vieux de 20000 ans retrouvé dans les glaces)

    Photo Francis Latreille/Cerpolex

    Alpico

  • Shane

    Merci du compliment.
    Oui j'ai eue cet idée de mêler préhistoire et science fiction à l'instant ou j'ai vue la photo. j'ai d'ailleurs commencé à écrire avant d'avoir les phrases, puisque c'était la mienne que je prenais.
    je suis d'accord, c'est aussi fascinant ces histoires de mammouth congelé, comme c'est folie que de vouloir en recréer en inséminant une femelle éléphant.
    j'aime beaucoup Yves Coppens avec tout ce qu'il a fait, découvert; c'est vraiment un TRES GRAND.

    Shane

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.