Écoutez Philip Larkin
Toads Revisited
Walking around in the park
Should feel better than work:
The lake, the sunshine,
The grass to lie on,
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Blurred playground noises
Beyond black-stockinged nurses -
Not a bad place to be.
Yet it doesn't suit me.
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Being one of the men
You meet of an afternoon:
Palsied old step-takers,
Hare-eyed clerks with the jitters,
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Waxed-fleshed out-patients
Still vague from accidents,
And characters in long coats
Deep in the litter-baskets -
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All dodging the toad work
By being stupid or weak.
Think of being them!
Hearing the hours chime,
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Watching the bread delivered,
The sun by clouds covered,
The children going home;
Think of being them,
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Turning over their failures
By some bed of lobelias,
Nowhere to go but indoors,
Nor friends but empty chairs -
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No, give me my in-tray,
My loaf-haired secretary,
My shall-I-keep-the-call-in-Sir:
What else can I answer,
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When the lights come on at four
At the end of another year?
Give me your arm, old toad;
Help me down Cemetery Road.
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Les crapauds à nouveau
À se promener dans le parc
On devrait se sentir mieux qu’à travailler :
Le lac, le soleil,
L'herbe où s’étendre,
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Les bruits des cours de récré
Par-delà les nounous en bas noirs -
C’est pas mal comme endroit .
Et pourtant, ça ne me vat pas.
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D’être un de ces types
Qu’on rencontre dans l’après-midi:
Vieux promeneurs tremblotants,
Employés aux yeux lde lapin qui ont la frousse,
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Malades au teint cireux
Mal remis d'accidents,
Et silhouettes à l’air frêle en longs manteaux
En train de faire les poubelles -
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Tous feintant le crapaud travail
En étant idiots ou faibles.
Imagine être des leurs!
Ecoutant les heures qui sonnent,
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Regardant le pain qui se livre,
Le soleil couvert par les nuages ,
Les enfants qui rentrent à la maison;
magine être des leurs!,
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Ressassant leurs échecs
Près d’un massift de lobelies,
Nulle part où aller que chez soi,
Pas d’amis, que des chaises vides -
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Non, donnez-moi ma corbeille,
Ma secrétaire à chignon perché,
Mon dois-je-garder-la-ligne-Monsieur :
Que puis-je répondre d'autre?
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Quand les lumières s'allument à seize heures
À la fin d'une autre année?
Donne-moi le bras, vieux crapaud;
Aide-moi à descendre au tombeau.
Traduction de Guy Le Gaufey avec la collaboration de Denis Hirson .
Pages 117 et 119 de La vie avec un trou dedans éditions Thierry Marchaisse, octobre 2011