Le tirage de cette gravure sur cuivre coloriée au pinceau porte la firme Moscou,1856. Imp. Métail. A. Lavreintieva
Il est très vraisemblable d'après le style de la gravure que l’âge de la planche est antérieur d'une trentaine d'années à celui indiqué pour le tirage..
Texte de l'image : Le laboureur
« Chanson ».
« Le moujik labourait la terre
et regardait le solell,
aInsi que les femmes des autres
qui leur apportaient le déjeuner.
Ma femme a dû m'oublier se dit-il.
Je vais dételer mon cheval
Et j’irais dans les buissons
Couper une belle branche pour battre ma femme.
En rentrant il voit sa femme,
Tête basse, se promener dans la cour.
— Où as-tu été, ma femme?:
Je suis allée en visite chez mon père.
— C’est comme cela que tu m'as félicité!
(dans le sens: que tu t'es occupée de moi).
Elile n'a rien répondu à cela.»
Si le moujik regarde le soleil c'est qu'il lui tient lieu de montre.
(Bib. Nationale. Cabinet des Estampes. Paris).
Gravure extraite de L'imagerie populaire russe , par Pierre-Louis Duchartre -édition Gründ-1961