Où cela rompt
l'image d'un corps qu'on défroisse
à l'angle du jour
à la mémoire des grands buis
longtemps scellés à l’obscur
l’ombre baillant
dans le jardin inépuisable
tel le mort, plié
sur l'épaule
lourd de silence animal
qui offre son sommeil
à la grisaille
à l’outre-monde
comme
je péris à mon cœur
Commentaire de Daniel Leuwers, pages 26-27 du livre Livre pauvre-Livre riche , éditions Somogy-2006 :
« Les feuillées sont ici comme des thorax mis à nu pour mieux radiographier le mystère de l'amour à mort ou de la mort d’amour."