Dans le pavillon réservé aux grands bals , le parquet siffle .
Les sons aussi inscrits dans l’embrasure des murs sillonnent les parfums .
Les faces et les profils se montrent ou se voilent de fard plus ou moins majestueux , le visage s’habille . Empreintes d’émotions la mémoire se bidonne .
La respiration s’affole . En suspension le souffle tient en haleine les prétendants .
Comme un lustre dans la très haute salle de danse , les rêves en conférence se hâtent . Les robes sont prêtent à tourner .
Les mots susurrés à l’entre mise des lèvres tremblantes heurtent , se heurtent aux écoutes légères et aux voisines curieuses .
Les pas se suivent , s’emballent se croisent .
Des notes sur un intervalle ou l’espace volage se promène . La matière sur deux siècles vagabonde comme une idée de prendre et de rendre les temps et les contres .
J’ai bien plus que tu ne peux l’envisager . Avant même une valse , Cendrillon est , sans grillon resterai .
Les cucurbitacées sont en peine cette année , l’été à tout cramé .
Sans citrouille , sans vergogne , sans et tout dessus le vingt et une hyène siècle , en dessous l’évolution , le corps physique identique à la Renaissance , tangue .
Allongée sur la rime le bonheur se reprend . Partout , invariable de tout temps .
Il est là sous les pics caducées dans un coin. Même avec les maux , voire encore la scène , le parquet , la soirée .
Le féminin qui la compose .
Celle pour laquelle pour un temps on se sent comme fragile .
Celle qui tourmente le brusque alimente le gracieux , le subtil . Celle qui met au ventre l’ attirance vorace et fébrile .
Ferme et docile ! Fameux et fraîche île ! Ah ça ma revient …
Des rondeurs à craquer , comme une montagne quand elles sont allongées . Formes douces arrondies , relief délicat varié , lisse . Virage une forêt , très lentement entrer .
Tenue correcte et réservée !
Se balancer pas à pas cadencées . L’appel des Bermudes à chaque visage le désir d’explorer . Comment ?
Les partenaires de polka , de bourrées , jeter en avant bras épaule et les pieds en panique comme un nouveau né .
Rien à défendre , oser , se jeter . Faire de l’inconfort un sourire , la sentence n’aura rien à dire , je l’aime .
Partenaire du rythme , l’autre . Celle que l’on fait valser , celles que l’on invite, pas de deux furtivement dans un cercle circassien ou d’ailleurs ; passer de l’une à l’autre et sentir l’attirance le rejet selon chacune , selon chacun .
On se pavane pour un branle , on n’en branle pas une pendant des lustres , pendues dans les salles vides , tout en se pavanant sur un trottoir , un resto un espace onglerie et là …. pata tra … . Miroitant , bavant , d’envie et d’extase , d’admiration et de tentation avant de dire: «Vous permettez Monsieur »
Depuis un siècle, Michèle demande à qui veut de l’emmener danser ce soir . Jeanne qui est déjà en piste croise Laurent qui a le cœur grenadine . Et Lily sa sœur , qu’est ce qu’elle voulait ?
Le cœur de Julien a mis le jerk en travers la route . Accident . Laisser moi danser chantait Dalida pour séparer les garçons . Pas loin de là , à vol d’oiseau , David fait sa dernière danse .
Ces images me cognent . La porte est épaisse , les convives arrivent .
Ce soir c’est la fête !
C’est la fête . La lourde porte , la gourde flotte , la meute se frotte .
On s’attache et on se questionne .
Qui fait le DJ ?
Commentaires 1
En lisant ton texte , j'ai pensé à un titre :
Ce soir , c'est la fête !
(il n'est pas interdit de rêver)