Nous sommes contents de marcher le mardi en recherchant le chemin en te disant pourvu que demain ne soit pas pire !
Car en introspection tu te souviens du lundi , des magasins fermés , de la boulangère en repos .
Et , le courrier du lundi est toujours celui des pub , dans le vif de tes désirs ardus tu attends .
Le téléphone a sonné trois fois . La même dérive sans un sous en dessus de l’autre on te vends tu correct réponds non gentiment avec gêne .
C’est le ménage qui oblitère la semaine passée . Le roosbeef haricot pomme de terre haricot tarte à l’ortie ou abricot , selon le dimanche midi .
Premier jour de semaine et c’est repartit . Mercredi le marché , il pleut c’est trop tôt pour le poisson du vendredi tu feras des nouilles ce midi .
Ça patauge dans tes jours ce jeudi c’est férié . Qui pourrai je inviter ou au mieux au parc me laisser aller rencontrer ?
Les gamins se défoulent , eux jours de semaine c’est jour tout court et tout à réinventer . Ils m’agacent à courir et à la fois me font me marrer .
Demain on enterre un ex qui a pris la fripouille la poudre en copain sans ni plus ni moins mis des cendres sur son chemin .
La semaine me dit plus rien . Je ne compte plus les semaines et chaque jour me rappelle une date un anniversaire de début et de fin , j’en connais trop plein .
Et les cerises résistent . Il y a toujours un gâteau à refaire , une chantilly à partager . J’ose encore à peine de prendre une porte :
bonjour nous sommes voisin c’est le jour et je vous ai apporté une part de tarte , nouvelle recette voulez vous y goûter ?
Et tous les thés pour ceux qui ont soif .
C’est mardi je veux tout essayer . Avant de partir avant de mourir avant d’avoir eu peur , une fois de plus , une fois de trop , je prends mon téléphone et mes lettres pour courrier , je prends l’abonnement et je signe , entre , bienvenue dans mon ancre et crier .