Zut ! Flûte ! Crotte ! Merdouille ! Bordel ! Mince ! Misère ! Fichtre !...
Zut ! Le but n'est pas de vous offrir cette mini liste... Fichtre ! Le champ de mes idées est en friche. Il est temps que je l'exploite, je ne dois pas bordeldemerdisé. Il me faut laisser mon esprit errer à sa guise, ne pas me fixer sur les phrases inductrices. Il me faut piocher dans ma banque de mots, qui, je pense, est loin de la crise financière ; et tant mieux, car, contrairement à mon champ, je n'ai pas l'intention d'être fauché : les mots sont une gourmandise qui ne fait pas grossir, alors pas question de s'en priver. Mais il n'est pas toujours simple de les aligner pour faire vivre un texte. Et, je vous l'ai déjà dit, mes idées m'abandonnent ce matin.
J'allume une cigarette. Je jette un oeil dehors. J'aperçois de gros nuages noirs patrouillant dans le ciel gris ardoise. Mince ! La pluie ne va pas tarder. Et voilà que je me disperse, mes pensées voguent à la dérive. Flûte ! Je n'ai pas grand chose à écrire, j'avance cahin-caha au fil des lignes, mais ce n'est pas grave. On dira juste que mon imagination, aujourd'hui, est une petite lampe beaucoup trop faible, on dira juste que le stylo et la main qui le tient sont aussi fainéants l'un que l'autre.
Crotte ! Il pleut... !!
Commentaires 1
Ah ces sacrés mots, qui peuvent nous en donner des maux, à la tête.
La peur de la page blanche, ils sont coincés, aucuns n'arrivent jusqu'à la pointe du stylo ou du clavier pour qu'ils apparaissent couché sur le papier ou aligné sur l'ecran. Alors, tout ce qui vient à l'esprit dans le désordre, en pagaille pas vraiment organisé, des fois qu'au milieu de tout cela, une idée jaillirait, des fois mais pas toujours.
Et puis finalement, ça donne de l'originalité dans l'écris, pourquoi pas !