Elle parle, il parle ; elles parlent, ils parlent... Et j'écoute, et je garde sous le coude ces mots de la langue française déformés, incorrects, voire inexistants, glissés spontanément dans ces phrases lors de diverses conversations que je veux partager avec vous aujourd'hui. Je ne peux vous faire la promesse de vous rendre complètement hilares, mais je suis certain qu'un sourire pourra se lire sur vos visages...! Prenez alors plaisir à découvrir et ne vous privez pas de vous moquer : les auteurs de ces petites perles, dont je ne mentionne même pas les prénoms pour rester discret, auront le privilège de nous avoir offert quelques minutes de détente.
"Je suis un originaux, moi !" ; "Je dois aller chez l'oculitien" ; "C'est pas grave si je suis bourré, je conduis assis" ; "C'est encore l'hôpital qui se fout de la charentaise" ;
"Les aborigènes, ils travaillent dans les arbres" ; "Le petit de la brebis est le brebiau" ; "La femelle du lièvre s'appelle la levrette" ; "César, ouvre-toi !" ;
"Au non du Père, de l'édifice et du Saint-Esprit" ; "Je déteste Pascal Doré" (Julien) ; "On peut pas dire que ça casse deux oeufs à un canard" ; "C'est vieux comme Arold" ;
"Je fais mon éducation moi-même" (ma rééducation) ; "C'est les Gaulois qui habitent au Pays de Galle"; "Cet appareil, c'est pour enlever la sinusite" (la cellulite) ;
"Le homard, il a des tentacules" ; "Je suis nulle en arc en flèches" (Tir à l'arc) ; "Si elle veut plus de gosses, elle devrait se faire couper les troncs" (Ligaturer les trompes) ;
"En Autriche, ils dansent la valse liégeoise" ; "Je prépare une charlotte aux poires car la poire fait vivre" (l'espoir fait vivre)
Voilà, j'en ai d'autres en réserve, mais mon texte est déjà bien assez long !