Il s'agit d'une maison à la campagne. Suivez-moi, je vous emmène la visiter.
Nous arrivons dans une immense cour, deux granges, un hangar, une étable, un poulailler, et, en prolongement, la maison.
La porte d'entrée, très lourde, s'ouvre sur une grande pièce, toute en longueur : la salle de vie. Un sol en ciment supporte, sur la droite, un énorme évier de pierre que l'on remarque tout de suite, et, à côté, un placard incrusté dans le mur, que l'on ne peut fermer, aux étagères usées par le temps où sont posés de nombreuses boîtes en fer, des bols, des verres et un superbe moulin à café qui attire l'attention. Sur la gauche, une cuisinière en fonte sur laquelle on a abandonné une bouilloire émaillée. Une petite corde fine a été tendue au-dessus où pendent deux torchons à carreaux. Un petit espace, et on trouve un vieux petit fauteuil, qui semble inconfortable, où traînent deux aiguilles à tricoter et une pelote de laine grise. Plus loin, une cheminée imposante où le feu crépite gentiment. Un grand panier, rempli de morceaux de bois irréguliers, lui tient compagnie. Un chat noir, allongé de tout son long, profite de la chaleur de l'âtre et n'ouvre même pas un oeil, et ne lève même pas une oreille à notre passage, habitué à voir du monde.
Au centre, une grande table en bois entourée d'un banc et de chaises, de quoi accueillir une famille nombreuse.
Au fond, un meuble ancien patiné où, à l'extérieur, d'autres boîtes en fer se côtoient ; on essaie de deviner ce qu'elles peuvent contenir : du café ? du sucre ? des petits beurres ? de la farine ? Et, à proximité de ce meuble, une maie à pains rustique, avec quelques traces d'usure, mais rien qui ne puisse altérer à son charme imparable.
Au plafond, de magnifiques poutres s'imposent, fières de contribuer au style de cette maison de campagne.
Et au bout de cette pièce, une porte. Derrière cette porte, un escalier. Nous resterons au pied de l'escalier qui mène aux chambres ; la visite se termine ici car j'ai déjà bien trop écrit. Alors, à vous d'imaginer !!!...