Encrier 87

Textes du 6 novembre 2021 Texte de Magali L. du 6 novembre : L’eau tonne et les autres coups , leurres

L’eau tonne et les autres coups , leurres .

Il pleut des tonneaux sur les cernes , comme disait la parole au regard de lui plaire .

Il coule sur les os une cascade rivière , comme dans chaque vaisseau entre peau et chimère .

Le nœud d’un caillou plus gros sur le lit et le flot est cassé , soudoyé au virage au détour à la dérive . Creuser un autre trajet ou disparaître à jamais .

Tombe du ciel , monte les rivières , l’or brise , la rage bombe .

ça commence depuis cinq cents jours et autant de nuits . Des milles et des cents heures, dessous le tout , et comme par un fait divers , l’intérieur mouille .

Tremper à l’ambiance , convoiter , s’acclimater , corps et escapade valide , validé .



Faire , défaire se défaire .

Le langage a changé . Les affreux fresquent un scénario aliénant . Les acteurs se résignent signent prennent une dose , un remontant , rien ne sera jamais plus comme ...

La régie monte le son , les maquilleurs s’indignent et la caravane passe .

Le subtil se lobotomise de l’ ailleurs . Le goût se dilate dans les limbes de l’oubli .

A une virgule près de l’atteinte , de l’île .

-Tu viens d’où ?

Vivre , humain , humaine , humanité . Le rêve de vivre incarné …

Comment font la pluie et le beau temps si après le climat un jour s’en va ?

A deux , l’un et l’autre c’est si bon par moment .

Allez hop passer ça . Un et deux nouveaux jours c’est parti le voilà !

Faire ce dont on a foi !

Euhh en maths pas appris que 1 + 1 égal trois .

Comme avant comme toujours , comme glamour .

- Apaise , recycle en vertu selon la poubelle .Bleu , jaune où sont les marrons ?

Au poids ici tu payes ton container.

A la connerie il n’y a toujours pas de barrière .

Tais toi , signe et le reste prône pour ton affaire . Oui mais ...

Les pigments de leurs toiles se transforment en …gronde le ciel , noire la vue , digitale les sens .

- Que faire du bleu parsemé de traînées , des épices , du soleil ?

Viens ma douce , viens .

D’aussi loin que ce vert baigne sous mes yeux , les pins , les chênes , les hêtres qui mûrissent peu à peu, tombe feuille à feuille viens avenir , viens je ne crains plus tes mains .

Nous ferons de ton cycle une force , une loi , arrive je t’entends , tu es là .

Et de ton ombre et de la mienne nous y sommes voilà à 4 on sera ….

Le carré passe à l’as . Au plus fort , tout respire un peu mieux , l’eau et les couleurs en soi .

La lune est pleine , les feuilles mortes éclairent la brume .

Même si la nuit envahit peu à peu le jour , entre hécatombes et espoirs , entre les ancres , les amarrages et les courants , je te vois .

Je me perds pas , tu es là .

Il est cinq heures , noir et blanc dehors il gèle . Allumer le feu .

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