Toutes les couleurs seraient assassines !
Diable !
Sans en référer à Maître Michel Pastoureau, l’historien-expert es-couleurs, cela m’a d’emblée semblé absurde.
Mais la fin de la phrase m’a fait changé d’avis
D’abord « celle de l’enfance » :
Ces trois mots m’ont suggéré aussitôt le GRIS . Pourquoi le gris ? A cause de la guerre - je devrais dire des guerres - , et aussi à cause du désamour qui , trop souvent noirci certaines enfances ; à cause aussi de la faim, de la misère qui peuvent hanter certaines enfances. Je n’insiste pas…
Ensuite : « celles du vert paradis » :
Parmi ces trois mots , il y a une couleur ! Pourquoi vert ? Pourquoi ai-je pensé aussitôt à compléter ces trois mots avec ces trois autres : « des amours enfantines »**, ou encore « paradis perdu ». Pourquoi adjoindre le mot perdu à paradis ?
Serait-ce que le paradis n’existe pas ? Ou bien qu’un paradis—quand on croit qu’il existe — est voué à être perdu ?
C’est la nature humaine qui doit vouloir ça; car elle sait bien qu’il y pour tous la culbute finale : « tu n’es qu’un maillon de la chaîne » dit la chanson, et à un moment ou à un autre, chacun vient à y penser!
Finalement, est-ce que ce sont les couleurs qui sont ASSASSINES?
N’est-ce pas plutôt la pensée que tout à une fin?
Allons, retenons plutôt la devise :
« Le vent se lève, il faut tenter de vivre »,
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**C’est que sourd le souvenir de Baudelaire et du vers :
« Mais LE VERT PARADIS des amours enfantines » de son poème MOESTA et ERRABUNDA que vous pouvez ltrouver dans l'annexe :: Cliquez ICI