Écoutez Yves Montand
Coucher avec elle
Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles
Pour la double respiration
Coucher avec elle
Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur
Pour la même solitude
Coucher avec elle
Pour l’aurore partagée
Pour le minuit identique
Pour les mêmes fantômes
Coucher coucher avec elle
Pour l’amour absolu
Pour le vice pour le vice
Pour les baisers de toute espèce
Coucher avec elle
Pour un naufrage ineffable
Pour se prostituer l’un à l’autre
Pour se confondre
Coucher avec elle
Pour se prouver et prouver vraiment
Que jamais n’a pesé sur l ’âme et le corps des amants
Le mensonge d’une tache originelle
(Extrait lu par Eric Cénat théâtre de l’Imprévu)2020 :
Coucher avec elle
Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles
Pour la double respiration
Coucher avec elle
Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur
Pour la même solitude
Coucher avec elle
Pour l’aurore partagée
Pour le minuit identique
Pour les mêmes fantômes
Coucher coucher avec elle
Pour l’amour absolu
Pour le vice pour le vice
Pour les baisers de toute espèce
Coucher avec elle
Pour un naufrage ineffable
Pour se prostituer l’un à l’autre
Pour se confondre
Coucher avec elle
Pour se prouver et prouver vraiment
Que jamais n’a pesé sur l ’âme et le corps des amants
Le mensonge d’une tache originelle
Toujours avoir le plus grand amour pour elle
N’est pas difficile
Mais tout est douteux pour les cœurs de feu, pour les cœurs fidèles
Toujours avoir le plus grand amour
Y a-t-il des trahisons involontaires
Non la chair n’est jamais menteuse
Et le corps du plus vicieux reste pur
Pur comme le plus grand amour pour elle
Dans mon seul cœur il fleurit sans contrainte
Nulle boue jamais n’atteignit l’image de celle
La seule aimée dans le cœur de l’amant.
Nulle boue jamais n’atteignit le plus grand amour pour elle
C’est pour sa pureté qu’on admire le diamant
Nulle boue ne tache le diamant ni le cœur de celle
La plus aimée dans le cœur de l’amant
Le plus sincère amant capable du plus grand amour
N’est pas un chaste ni un ascète ni un puritain
Et s’il éprouve le corps des plus belles
C’est qu’il sait bien que le plus beau est celui de l’aimée