Le train est parti. Avec mon amour.
Il reste un océan de souvenirs, d'odeurs, de tendresse et l'espoir du retour.
Mes filles qui dansent.
Un jardin, un arbre abri des oiseaux, des abeilles, des pucerons gourmands
Les roses anciennes embaument.
Un animé japonais, « si tu tends l'oreille », larmes et rires partagés.
L'enfermement rapproche et éloigne,
sépare et unit.
Il me tarde de vous revoir, de partager nos jeux d'écriture, de manger les plats de mon enfance.
Des sourires, des voix basses, pour ne pas nous réveiller.
L'odeur de savon sur les joues de mon père.
Baisers du matin.
Dans le jardin, un bruissement, les feuilles qui craquent.
Dans le noir, le hérisson furtif sort son nez et farfouille.
Le lapin reçoit la pluie, gratte la terre meuble et nettoie ses oreilles.
Bientôt, Ryu, notre petit dragon, va explorer à son tour le jardin.
Une allée mène du réel au merveilleux. D'un jardin à un autre.
Ainsi, mêmes séparés, nous sommes réunis.
Commentaires 1
j'ai la sensation d'humains enveloppés et reliés au monde végétal, comme la douceur du velours de pétales.