Extrait de :
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Autre traduction :
Deux chansons d’automne (Qiuci er shou )
Depuis les temps anciens , l’automne fait naître le chagrin ;
Un jour d’automne l’emporte sur le printemps .
Dans un ciel clair , une grue monte sur des couches de nuages ;
Et emmène mon inspiration poétique jusqu’au firmament .
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Montagnes claires , eaux limpides , le givre arrive de nuit ;
Du jaune pâle apparait dans les arbres rouge cramoisi .
Si l’on monte sur un pavillon , la pureté pénètre les os ;
Ce n’est pas comme le printemps qui incite à la folie .
Cette traduction de Florence Hu-Sterk figure page 451 dans le chapitre La dynastie des Tang
du volume Anthologie de la poésie chinoise de la Bibliothèque de la Pléiade Gallimard 2015 .