Tout ça me fait penser à la maison de ma grand-mère paternelle où j'ai séjourné jadis avec mes sœurs pendant quelques jours.
Je revois une vieille cuisinière, sur laquelle une petite bassine contient du lait caillé.
Je vois les tétons du caillé blanc égoutté, placé dans une toile fine, et j’ai encore dans la bouche le goût délicieux de ce caillé.
Je suis maintenant dans le jardin où je plante un noyau de pêche près d'une allée.
Pendant des années j'ai pensé à ce noyau. J'aurais tellement voulu voir le pêcher … qui avait forcément poussé.
Je ne l'ai jamais vu : des années plus tard, je l’ai vainement cherché . Mais où avais-je donc planté ce noyau ?
Pêcher fantôme, as-tu existé ? As-tu donné de beaux fruits ?
À côté de la maison, se trouvait une mare où buvaient les bêtes de la ferme voisine. Il m'arrivait d'y pêcher des grenouilles.
L’été, elle était souvent à sec. Je me disais : Mais où sont donc passées les grenouilles?
il y avait aussi la recherche des trèfles à CINQ feuilles en face de la maison, avec mes sœurs.
Existe-t-il des trèfles à cinq feuilles ? (Je soupçonnais parfois une farce de mes sœurs).
Mais non, je suis sûr que j'en ai trouvé , au moins une fois !
Et vous, en avez-vous parfois trouvé ?
« Enfance, n'était-ce que cela ? »
Commentaires 1
...voilà un moment choisi, fut-il délicieux ? on peut en être certain tant les appels du passé deviennent précieux au fil du Temps... revoir pour les revivre ces instants perdus, effacés, mais pas oubliés... jamais oubliés...