Encrier 87

Textes de Catherine Texte de Catherine - Jeu 7 : OURAL

OURAL

Il était une fois un pays loimtain où tout restait à découvrir: Je parle de vous, Monsieur le muet de l’émotion.

Je sais, je sais, Docteur, pour moi, il y a des montagnes russes dans ce pays là.

C’est comme le Mont-Blanc, c’est haut mais c’est tellement bon et puis je dévisse, je tombe dans un gouffre, c’est comme le gouffre de Padirac, c’est profond et glacial; il y a aussi des routes sinueuses qui ne s’arrêtent jamais .

Faisons une pause justement, mettez votre clignotant.

Thé ou café?

Vous vous croyez sur une autoroute , docteur ?

Ce pays n’existe pas, moi seul l’habite et heureusement.

Redémarrez, vous étiez bien parti.

Prenez le volant, j’ai besoin de dormir; Je ne dors plus.

Allongez-vous et racontez-moi un de vos rêves .

Un rêve de jour, ou un rêve de nuit?

Il y a souvent un escalier éclairé par endroits, et puis des gens qui courent, ils n’ont pas de nez ni de bouche; ils font peur, ils semblent s’éviter. Je cours comme eux, j’ai du mal à respirer à fond, il y a quelque chose qui m’emporte .

……………………………………………………………

Je crois que j’ai dormi.

Ah , vous dormez vous aussi!!

Docteur, nous avons fait un sacré voyage tous les deux.

J’ai parlé plus que vous mais ça ne me dérange pas, j’ai l’habitude, à la maison, je parle avec mon chien.

Commentaires 4

  • Magali du jeudi

    Ma chère Catherine ,
    Merci du bain du tien , unique et délice cas , car ta souplesse des liens rebondit dans ma mousse , à l'encre douce pimentée odorante à mon esprit .
    Je me pulse à te lire mes neurones rayonne de ton air , continue s'il te plaît ne te refuse rien .

    Magali du jeudi

  • Alpico

    Ton texte me laisse une impression mitigée :
    J'en aime le titre qui nous emmène loin alors qu'on est cantonné en ce moment à dix km. J'aime quand tu parles du Mont-Blanc : alors je respire ;

    Tu tombes ensuite dans le gouffre de Padirac : là aussi OK "mites et tites" et Lascaux et Chauvet me viennent à l'esprit

    (mais ton cauchemar lépreux : Pouah)

    Alpico

  • Liseroon

    Alpico, pour moi ce n'est pas un cauchemar lépreux: c'est le port du masque!!! Ça bouge. On voyage. Mais seuls les yeux se croisent!

    Liseroon

  • shane

    ce texte part dans tous les sens, pourquoi pas; délirer de nos jours peut paraitre faire percevoir une personne à part et c'est très bien. quelle bonne chose que de délirer.

    shane

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