Josepha quitte le bureau des infirmières, frappe à la porte de la chambre 467 et entre. Interloquée devant le tableau insolite qui lui fait face, elle ne peut s'empêcher de pousser un petit cri et appuie sur la lampe de présence.
-"Oh ! Mr Desarroy, vous allez attraper froid ! Mais coquin de sort, que vous arrive t-il encore ?"
Mr Desarroy, nu comme un ver, la regarde de travers et lui siffle, en colère :
-"Cré non de non, c'est encore vous qui m'avez volé mon caleçon !"
-"Arrêtez de jouer au sauvage, et comportez-vous comme un homme de votre âge. Je vais mener ma p'tite enquête... mais je vous en supplie, cachez vite cette quéquette !"
-"Ah ben ça, c'est le pompon ! Cette idiote me prend mon caleçon et ne pense même pas à me prêter sa culotte. Ne voit-elle pas que je grelotte ? Plus aucune solidarité, crotte de crotte !"
-"Je suis là, Mr Desarroy, je vous entends !" Josepha commence à perdre patience. L'horloge indique 16h, ses collègues vont finir par s'inquiéter de son absence.
-"Voilà, je vous ai sorti des vêtements, il faut vous habiller maintenant. Écoutez-moi, il faut camoufler vos fesses avant l'arrivée de votre fille Inès."
-"Et mon verre de café ? Qui va me l'apporter ? Si on me prive de ce petit plaisir, c'est sûr, je vais dépérir ! Je suis déjà tout rouillé, alors si je ne peux pas me désaltérer toutes mes articulations vont finir par péter !"
-"Pauvre Monsieur Desarroy vous voilà en plein désarroi ! Ne vous inquiétez pas, je vous ramène votre café avec une madeleine au chocolat. Mais je vous en prie cachez enfin votre zizi tout rabougri !"