Silence ! J’enfonce l’épine dans ton cœur,
car la rose, la rose,
est debout au miroir parmi les ombres, elle saigne !
Elle saignait déjà du temps où nous mêlions le oui et le non
où nous buvions à petites gorgées
parce qu’un verre, jeté de table, tinta :
il annonçait une nuit qui s’enténébra plus longtemps que nous. ...
(Pavot et mémoire, traduction de Valérie Briet)