"Hisser les couleurs,
changer de couleur,
en voir de toutes les couleurs
et comme un noir être un homme de couleur.
Au piano une blanche vaut deux noires, qui valent chacune deux croches, qui sont noires aussi.
Alors que l'as de pique ramasse l'as de cœur qui est rouge sang.
En couleur tout n'est-il donc que rapport de force, de dominante?
Pourtant il y a des nuances, on dit:
noir de crasse,
vert de peur,
rouge de colère,
et blanc comme un linge,
alors que le gris sourit et le p'tit blanc sec."
Commentaires 2
ah la tienne !!!
Bonne santé dominante , je m'incline aux lueurs respirantes qui se brassent et déclinent .
Salutation lumineuses
J'entends dans ce texte" très retenu "un besoin impératif de hisser haut les couleurs de la tolérance et du combat contre les rapports de force.
Il me semble que l'auteur fait le constat que les mots qu'il est toujours possible d' envelopper de tant de nuances pour leur faire dire tout et son contraire ne parviennent pas à résoudre le problème .
Et pour finir dans la légèreté : allez ,une petite rasade de blanc sec !