ll pleut des mots sur son ombre.
Son ombre, accablée sous ce tsunami, cherche à s'enfuir.
C'est une fuite éperdue et sans issue : des oiseaux migrateurs ont tenté de lui montrer le chemin, mais comme il a bu un whisky de trop, son ombre à perdu la bonne route.
Il ne lui reste plus qu'à tenter de consoler son ombre.
Mais il est trop tard : celle-ci est désormais égarée dans les limbes parmi les âmes sans refuge qui attendent le Jugement Dernier.
Sans beaucoup d'espérance, il pleure sur son ombre perdue.
Et soudain, il a très peur : pourra-t-il vivre sans son ombre ?
Les douze coups de minuit sonnent. Il est perdu à lui-même et aux autres.
Son désespoir émeut la lune pleine qui éclaire la scène.
Commentaires 2
J'adore ce texte. Il me parle vraiment. De la pure poésie !
Jacques
très beau on dirait du Verlaine...