Ô mon coeur, à chaque instant
comme la poussière tu voles dans le vent .
Tu mets ton âme dans la main
du chagrin, et tu deviens heureux
Cette fois, tu es dans le feu,
et je t’y laisse
Peut-être que cet accident
te rendra subtil.
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Au moment où mon essence
se transformera en océan universel
La beauté des atomes
sera pour moi lumineuse.
C’est pourquoi je brûle comme la chandelle,
afin que dans la voie de l’amour,
Tous les instants pour moi
deviennent un seul instant.
Calligraphies de Hassan Massoudy extraites du livre Les quatrains de Rûmi -Albin Michel 2001