L'averse passée
Dans le ciel rasséréné
La lune demeure .
Sur les feuilles flottantes des lotus
Tremblent des perles brillantes
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Comme l’alouette s’élevant
Au-dessus du champ sauvage
Où des lis se balancent
Sans attache
Est mon coeur
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A regarder de plus près
Les fleurs du vieil arbre
Sont plus émouvantes
Combien de printemps
Verra-t-il encore ?
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Près de la nuit
En parfaite harmonie avec les fleurs
Le papillon qui voltige
J’envie
Même si son temps est compté
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Au plus profond de l’automne
Sans autre fleur pour compagne
Incomparables chrysanthèmes
Puisse le givre
Vous épargner
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Le vent de l’aube
A balayé
Les nuages amoncelés
Franchissent les montagnes
Les cris des premières oies sauvages
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Au bord du chemin
Près d’un cours d’eau limpide
A l’ombre d’un saule
Un long moment
Je m’arrête
Traductions de Cheng Wing fun et Hervé Collet chez l'éditeur Moundarren