Encrier 87

Textes de 2025 Deux poèmes de Andréa lus à la lecture-rencontre du 3 avril : 1- Mon Amour, Paris - 2 - La lente lueur

1 - Mon Amour , Paris

Mon cœur revient vers toi Paris


Si tu m'appelles, je suis en route,


je cours vers toi

Je me sens toujours chez moi avec toi

Tout le chagrin qui est dans mon cœur s'est envolé


Vos vieilles petites rues étroites me sont si chères

Des milliers et des milliers de beaux souvenirs


escaliers étroits, maisons parfumées

au café


fenêtres ouvertes, je vois ses habitants si heureux


La Tour Eiffel, Notre Dame en larmes

le Montparnasse scintillant,
 les quais de la Seine

qui marquent mon esprit d'une empreinte profonde

Oh, mon Paris , 
mon cœur soupire pour toi


Livres secrets des libraires de la Seine

des larmes douces d'amoureux heureux et fidèles

de joyeux cyclistes et de l'odeur des baguettes

Je rêve de tes bras qui enlacent mes souvenirs


Les arbres ombragés de la grande avenue Saint Michel

le Pont des Arts et mes souvenirs de la rue Rivoli


du Louvre et de la Pyramide de verre scintillante


conservent fièrement les traces des siècles passés


La Bastille, la République, le quartier Latin

m'appellent à me souvenir, je suis heureuse d'y aller


accordéon dans le métro, au coin de la rue

C'est toi aussi pour moi Paris,

:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

2 - La lente lueur

Le parfum du printemps long,

sous tes cheveux flottants

,
je le glisserais secrètement dans ton sac à dos

le bracelet coloré des perles de mon cœur,


comme la plus belle des déclarations d'amour,

une symphonie de délices orchestrée pour toi.


Dans un murmure, je t'avouerais,


que je n'ai jamais assez de toi,

j'ai soif de toi

j'ai soif dans mon corps


mon âme a soif


je veux boire tes baisers lumineux

le manque de ta proximité se répercute en moi,


comme une mer déchaînée


mer rugissante, déchaînée et agitée

rien ne l'a arrêtée.

Mon cœur saigne comme un ruisseau

qui est sorti de son lit

qui coule et reflue,

hors de son lit.

Le flux sans fin de ton absence


La douleur de ta douleur sans fin


Tu palpites dans mes veines,

je respire avec toi,

mes poumons se dilatent avec toi,

je te sens dans tout mon être,

ton absence est sur moi,

je ferme les yeux,

je te sens mieux


c''est alors que tu es vraiment à moi .


Tu te souviens de la lumière de l'après-midi qui traverse les fenêtres du porche ?

Les lumières sont alors plus subtiles,

plus douces,

tout devient translucide,

le moment s'arrête


s'attarder sur chaque détail.

---

Dans ce moment féerique


nous étions assis dans ta veranda, tu te souviens ?


Nous regardions le chat qui prenait le soleil dans la cour,


les ombres allongées des arbres,


les herbes soyeuses qui se balançaient dans la brise,


sur le pavé bleu de la piscine

danser sur la piscine bleue,


les assiettes après le déjeuner

attendaient encore leur destin sur la table.


C'était bon d'être à l'unisson,

nous nous sommes dissous dans cette lente lueur

ta main s'est posée sur ma main,

tes longs cheveux touchaient doucement mon épaule,


nos yeux brûlaient l'un dans l'autre.

L'amour brillait dans nos yeux,

comme cette lumière merveilleuse de l'après-midi

qui s'attarde longuement sur chaque détail.


Puis ta main s'est glissée sous ma robe,

tu as caressé mes seins,

ta main douce s'est glissée jusqu'à ma taille.


Par la fenêtre


la lumière du soleil sur nos visages,

comme un rideau de dentelle translucide

d'un voile translucide.


Tu as voulu mes baisers avec avidité,

et puis tu as voulu le sentir sur ma cuisse
,

ce voile de soleil,


nous sentions tous les deux qu'il y en aurait d'autres,

tu m'as chuchoté à l'oreille avec un doux accent français, en hongrois :

J'ai chaud.


Le soleil de l'après-midi a souri une fois de plus.


Nous avons senti des papillons colorés dans nos cœurs

de plus en plus profonds,

et nos yeux se sont illuminés,

Nous brûlions toujours

dans un amour sans fin

sur les vagues de nos émotions. .

;;

Commentaires 3

  • DaNieL

    En voilà deux bien jolis voyages...Paris vu tant de fois et pourtant redécouvert...Mais sans doute faut-il être venue de la Mittel Europa, qui n'est pas si loin, pour sentir, ressentir ce Paris à prendre en photos partout, souvent et ensuite rêver . . . Qu'il devienne le berceau d'un amour toujours renaissant si fort, si tendre, si proche . . . Et vécu à trois : Paris et...vous...

    DaNieL

  • Andréa  Mózes

    Merci beaucoup Daniel

    Andréa Mózes

  • Mózes Andrea

    Quelques l'amour

    Quelques souvenirs, quelques odeurs
    Quelques lumières, quelques chagrins

    Quelques flammes,quelques désires
    Quelques vertiges,quelques différents

    Quelques éfleurements , quelques rires
    Quelques chuchotements,quelques rêves

    Quelques câlins, quelques sanglots
    Quelques étreintes, quelques flottanements

    Quelques phrases, quelques mots,
    quelques silences, quelques solitudes

    Quelques douleurs , quelques bonheurs
    Quelques mélodies, quelques éclats

    Quelques je t'aime, quelques musiques
    Quelques nuits, quelques fééries

    Quelques manques, quelques absences
    Quelques avec toi, quelques peurs

    Quelque chose pour toi, quelque chose pour moi
    Un peu d'amour, un peu de mystère

    Tant de choses et tout ce qu'il reste de toi pour moi
    Est-ce qu'il reste quelque chose de moi pour toi ?

    Le 20 janvier 2025

    Mózes Andrea

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