Encrier 87

AVANT-PREMIÈRE POUR ENCRIER : LIVRE À PARAÎTRE EN 2021 !!!!!!!!!!

Quatrième de couverture de « Marraine de guerre », récit de Julius Germain, éd. Ouvertures, février 2021

Le soldat M., déconfiné d’une caserne de Vendée pour pouvoir participer à l’aide de l’armée française aux organismes tels Samu et Croix-Rouge, est mis au mitard pour avoir demandé à son capitaine l’autorisation de bénéficier d’une « marraine de guerre » « puisque, a-t-il dit, nous sommes en guerre, a déclaré notre Président, et les poilus de 14 ainsi que ceux de 40 ont eu droit à des marraines de guerre. » « L’armée, rétorqua le capitaine, n’est pas une pourvoyeuse de femmes pour troufions libidineux, un mois au gnouf soldat M., et au trot ! » Caserne égale confinement et mitard égale confinement dans le confinement.

Le même jour, soeur Marie-Rose, novice confinée dans un couvent du Finistère, demandait, elle, à Mère Véronique de la Sainte-Face, Supérieure, de l’autoriser à être « marraine de guerre, « à l’instar de beaucoup de nos Mères qui le furent en 14 et en 40, et dont si souvent, ma Mère, vous nous avez invitées à imiter les vies édifiantes ». La Mère supérieure, curieusement, considéra la demande de soeur Marie-Rose comme la manifestation évidente d’un manque de foi réelle et invita la novice à retourner rapidement dans la société civile.

Marie-Rose et le soldat M. se rencontreront-ils et dans quelles circonstances, c’est ce que Julius Germain, auteur de ce livre, nous raconte au fil de chapitres pleins de suspens et qui se terminent par la méditation du bébé confiné depuis six mois dans le ventre de Marie-Rose : se déconfiner ? rester confiné ? Telle est sa question ô combien intéressante...